L’Afrique de l’Ouest est devenue en seulement quelques années une zone prépondérante de l’activité minière mondiale avec plusieurs projets miniers d’envergure dans les pays comme le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, etc.

Au Burkina Faso, pays essentiellement agricole dans le passé par exemple, grâce l’essor du secteur minier, l’or devenu depuis 2009 le premier produit d’exportation devant le coton. Effet, le pays compte aujourd’hui treize (13) mines industrielles en exploitation et plusieurs autres projets miniers très avancés. Premier moteur de notre l’économie avec des recettes d’exportation de plus de 1.308 milliards en 2017, le secteur minier créera des besoins d’emplois estimé à plus de 17.000 d’ici 2020.

L’industrie minière peut donc être aujourd’hui source d’emplois pour faire face au chômage endémique dont le taux est estimé à 82% chez les jeunes.  Malgré ce potentiel, force est de constater que le secteur minier peine à trouver des jeunes avec des qualifications spécifiques à leurs besoins en phase de recherche, de construction, d’exploitation et de fermeture. Cette situation pousse les entreprises du secteur à recourir à une main d’œuvre expatriée souvent plus qualifiée.

C’est face à ce constat et soucieux de contribuer à augmenter l’employabilité des jeunes que nous avons avec l’appui des acteurs du secteur des mines et des carrières lancé Universal Institutes Mining Management (UI2M). Une des missions essentielles de cette institution spécialisée à vocation sous-régionale est de doter l’industrie minière de ressources humaines et de services de qualités à travers des solutions innovantes et mieux adaptées aux besoins réels du secteur des mines et carrières.

Le Président